Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 12:24

Parfois, les soirées entre filles réservent de drôles de "happy ends". Si tout commence par un simple dîner où les cocktails remplacent peu à peu l'eau plate, ce n'est qu'au moment de se mêler à la foule que tout se déclenche, le meilleur comme le pire. Cette fois-ci, pour moi, ça aura été le meilleur...

Cette soirée a commencé comme n'importe quelle autre: caïpirinha et salade de fruits en dessert, deux amies avec qui partager les dernières nouvelles, discussions qui basculent allègrement sur les hommes et le sexe. Ambiance girly, nous sommes parées pour l'aventure. Direction l'un de ces petits clubs hype où tout est permis. 

A notre arrivée, pas de déception: la musique est excellente, mélange de pop 80s sur fond fond d'électro, la piste est bondée, les canapés envahis par des corps ondulant en rythme. Pas de mystère: cette soirée sera mémorable. Tour d'horizon: ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu autant de beaux garçons. Où que se posent mes yeux, je tombe sur un éphèbe au sourire enjôleur. 

Peu à peu, les filles se font font aborder. Moi aussi, un "gentil", c'est rare. Mais voilà: j'ai repéré de l'autre côté de la piste, debout sur une banquette, un ami d'ami (enfin, c'est ce que je croyais). La certitude de le connaître aidant, je lui souris. C'est étrange cette sensation d'être dans un film pour teenagers... Il me sourit aussi, me fais signe de le rejoindre. Je n'y vais pas, détourne le regard quelques instants et... il a disparu. 

Et puis je sens une main sur mon genou. Je regarde vers le bas et là, au pied du canapé sur lequel je suis perchée se trouve l'ami d'ami. C'est à la fois facile et impossible d'engager la discussion. Il me fait descendre à lui, me prend par la taille, me fait virevolter (je ne suis pas certaine que notre façon de danser soit très conventionnelle sur Madonna et surtout dans une boîte bondée). Ses mouvements sont sensuels, il m'entraîne dans ses délires. Il me plaît.

Je me demande même si on peut encore appeler ça une soirée entre filles. Je suis dans un autre monde jusqu'à ce qu'un ami du jeune homme arrive et l'emmène avec lui. Déçue. Pas grave. Je retrouve les filles, dont l'une est particulièrement occupée avec un grand coton-tige délavé. Il ne me faut pas longtemps pour apercevoir mon beau gosse avec une autre cavalière. Aïe! Ca ne se passera pas comme ça. Je mets de côté mes principes et habitudes timorées et lance à mes amies un "ça ne se passera pas comme ça: celui-là il est pour moi!"

La soirée passe, je le croise plusieurs fois, nous dansons jusqu'à ce qu'un de ses amis arrive. Scenario identique avec chacune des filles avec qui il danse, à ceci près que les autres finissent invariablement dans les bras de ses copains. L'affreuse réalité s'abat sur moi: c'est un rabatteur! Mais je serai l'exception: c'est avec moi qu'il finira.

Les heures passent, la piste se vide, il s'approche de moi. Sans un mot, il glisse une main dans mon dos, attrape ma nuque avec l'autre et s'approche de moi. La chaleur, l'alcool, la perspective de ce qui va arriver me grisent. Je détourne la tête: maintenant que je sais qu'il est à moi, il est hors de question que je lui facilite les choses. Peu à peu, nos corps se rapprochent, se comprennent, bougent ensemble, se complètent. 

Sans que je sache comment, nous nous retrouvons dans ma voiture. Bref instant d'hésitation: je ne suis pas certaine de vouloir rentrer avec lui. Je ne connais que son nom, mais je sais que parfois il faut écouter son corps plutôt que sa tête. Il me propose qu'on se dirige vers chez moi, me promets que rien ne se passera que je ne souhaiterais pas. Machinalement, je roule vers mon appartement, gare la voiture, compose le code. Nouvelle hésitation en ouvrant la porte. 

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous nous retrouvons sous la douche. Il se tient derrière moi, m'enlace, je suis étourdie. Mon corps frissonne sous l'eau brûlante, ou bien est-ce le contraire? Peu à peu, ses mains parcourent mon corps, tandis que je tiens le pommeau de douche. Sans détour, il s'approche de moi, place son sexe entre mes jambes, me caresse alors qu'il va et vient. L'excitation est à son comble, nous nous précipitons vers le lit.

Mon corps répond au sien comme si je le connaissais depuis toujours. Chaque geste, chaque caresse, chaque baiser donne une impression de déjà vu particulièrement étourdissante. Nous nous provoquons mutuellement, aucun d'entre nous ne veut être celui qui craquera en premier, comme un jeu où celui qui succombe à la tentation perd. Et puis...

... et puis ce qui devait arriver arrive. Nous perdons le contrôle et nos sexes se rencontrent comme nos corps en début de soirée. Je découvre des sensations inattendues, un plaisir intense et nouveau face à cet homme que je ne connaissais pas quelques heures plus tôt. Il entre en moi tour à tour doucement, puis plus fermement, alterne des phases de grande sensualité et d'autres plus crues. Le film pour teenagers s'est transformé en film X, nous enchaînons les positions les plus improbables, il met sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. 

Je me réveille avec l'agréable impression d'avoir passé la nuit à faire l'amour. Il est à côté de moi, un sourire se dessine sur ses lèvres et là je sais: nous n'avons effectivement que très peu dormi pour la bonne et simple raison qu'à chaque fois que je rouvrais les yeux je me trouvais face au même regard, à cette expression qui précède nos ébats. Il attire mon corps vers le sien, son sexe est dressé contre moi une fois. Sans plus attendre, il me pénètre, ses mains reprennent le chemin l'une de ma poitrine, l'autre de mon sexe. Nous n'avons pas de limites, ne nous arrêtons que quelques minutes pour manger des fruits, nous relançons dans des étreintes passionnées.

Ce n'est qu'à 18h30 que nous nous quittons. Il se rhabille, se dirige vers la porte, mais se fige. Je crains et espère à la fois qu'il me demande mon numéro. Mais serait-ce une bonne idée? Combien de temps peut-on tenir en faisant l'amour sans s'arrêter? Je m'approche de lui, il est devant la porte. De nouveau ce regard. Il défait la ceinture de mon peignoir, me prend une dernière fois, avant de s'en aller.

Par Ninon
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus