Vendredi 20 juin 5 20 /06 /Juin 17:05

Du travail par-dessus la tête et personne pour m'aider à y voir plus clair... Il est temps de m'offrir un stagiaire pour faire le ménage dans tout ce bazar qu'est ma vie actuellement. Annonce, entretiens, nouveaux entretiens... ça y est, mon choix est fait. Mais le stagiaire idéal n'est pas toujours celui qu'on croit, et en choisissant le mien je me suis peut-être laissée détourner par son charme dévastateur.

La première fois que je l'ai vu, il m'a plu. Bien sûr, parce qu'il est beau garçon. Mais surtout parce qu'il détonnait face à ces pimbêches sorties tout droit d'une école où on leur apprend à copier le look plébiscité dans le dernier Elle. Quel fraîcheur de voir arriver un grand garçon tout simple, souriant, décontracté et qui, visiblement, ne se prend pas la tête avec les apparences. Alors forcément, ça fait pencher la balance.

Les premiers jours, il a fallu trouver nos marques. La proximité est difficile à éviter dans un bureau exigü... Frôlements, sourire gênés, regards en coin... C'était presque devenu un jeu de chat et de souris. Et plus le jours passaient, plus ses sourires se faisaient insistants, son regard perçant. Jusqu'à un soir où tout a basculé...

Un dossier à boucler avant le week-end, les heures qui passent et les bureaux alentour qui se vident. Je me sus retrouvée face à mon stagiaire, à 21h, épuisée par une semaine difficile. Il était là, souriant, comme à son habitude, prêt à rester pour m'aider à terminer ce que j'avais à faire. Sans rien dire, il s'est approché de moi et a commencé à me masser les épaules. Au début, si son geste m'a surprise, je n'y ai pas prêté attention plus que ça. Je voulais en finir au plus vite et rentrer chez moi me plonger dans un bon bain.

Lorsque j'ai cliqué sur "arrêter", j'ai senti que quelque chose se passait. Brusquement, il a fait pivoter mon fauteuil et m'a prise pas les épaules pour m'asseoir sur mon bureau. Ses lèvres se sont plaquées contre les miennes en un baiser d'une sensualité étourdissante. Déjà, ses mains parcouraient mon corps. Ses gestes étaient précis, décidés. Il était devenu le patron. L'une de ses mains s'est glissée sous ma jupe, la remontant légèrement, tandis que l'autre dégraffait mon soutien-gorge. Ce garçon était décidemment très habile de ses mains..!

Il a fini par enlever mon débardeur et s'est mis à embrasser mes seins, les mordillant légèrement, les suçant délicatement. Quelle douceur comparée à son emprise ferme! J'étais ivre de fatigue, mais aussi de désir. Très vite, une fièvre sauvage s'est amparée de lui: il a remonté ma jupe et littéralement arraché mes dessous, découvrant mon sexe humide. Il s'est alors agenouillé devant mon bureau et a commencé à embrasser mon sexe, y glissant sa langue, puis ses doigts. Son habilité à me faire jouir m'a sidérée: comment avait-il su m'apprivoiser aussi rapidement..?

Alors que je poussai un soupir de plaisir, il s'est redressé, et j'ai pu apercevoir son sexe tendu comme un arc. Sans plus attendre, il est entré en moi, avec la même vigueur que pour me mettre sur mon bureau. Son sexe était dur, et il s'enfonçait au plus profond de moi. Je le sentais m'envahir, me pénétrer avec une ardeur non retenue, une fougue on dissimulée. Pendant ce temps, son regard ne quittait pas le mien, ses yeux souriaient du plaisir qu'il me donnait, pétillait un peu plus à chaque souffle qui trahissait mon ascension vers un orgasme qui promettait de me faire voir des étoiles.

Ses mains retenaient mon corps à chaque coup de rein, lui permettant d'entrer toujours plus profondément en moi. J'accrochai mes jambes autour de son corps, puis l'attirai sur moi en l'attrapant par les épaules. D'un coup de hanches, je me retrouvai sur lui, et lui plaquai les bras sur le bureau. Enfiévrée par la chaleur, excitée par son arrogance, lui qui continait à me regarder comme si c'était lui qui donnait maintenant les ordres, je le chevauchai jusqu'à atteindre le paroxysma de l'extase. Les orgasmes se succédaient les uns aux autres, ne le laissant pas le temps de récupérer.

J'ai bien essayé de ralentir la cadence, mais lui ne l'entendait pas de la même oreille. Amusé par ce plaisir qui m'envahissait et me faisait perdre tout contrôle, il se releva en me tenant dans ses bras, toujours en moi, et m'allongea cette fois sur le bureau. Lentement, il releva mes jambes, agrippa mes hanches et me pénétra avec une violence presque effrayante. Mon sexe accueillait le sien, je le sentais glisser contre ses parois, mon corps entier n'était plus que le prolongement du plaisir qu'il me donnait. Ce n'est que lorsqu'il décida que le moment était venu, quand je le suppliais de venir qu'il concéda à jouir lui aussi.

Nous nous sommes retrouvés tous les deux allongés sur ce bureau, épuisés par un plaisir foudroyant; la fièvre au corps. Le temps des interrogations était venu: comment garder un semblant d'autorité après ce qui venait de se passer? Etait-ce bien sérieux de le garder..? La nuit était tombée. Je l'ai raccompagné. Et dans la voiture...

Par Ninon
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