Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 00:18

Aujourd'hui, lors d'une balade aux Tuileries, j'ai eu la déception de voir que la grande roue de la place de la Concorde n'était plus là. Quel dommage... Parce que les grandes roues, ça me donne toujours des idées, plein d'idées, et que j'adore me retrouver tout là-haut, si possible en charmante compagnie. D'ailleurs...

En me promenant aux Tuileries par une belle journée d'hiver, plein soleil, je me suis arrêtée sur un banc pour profiter de ces quelques rayons. C'est rare une journée pareille en plein hiver: le soleil brille, les gens portent tous des lunettes noires, les enfants font voguer des bateaux dans les fontaines, les jupes ressortent du placard et les décolletés aussi. Je ne déroge pas à la règle: ces journées il y en a trop peu pour ne pas s'imaginer déjà au printemps.

Alors je m'assois sur un banc, avec mon iPod sur les oreilles et un bon livre sous le nez. Rihanna demande qu'on n'arrête pas la musique, je croise les doigts pour qu'on n'arrête pas ce moment hors du temps. Je m'isole dans les pages d'un roman de Sade. Au moment où je lève les yeux pour imaginer une scène décrite avec maints détails, je croise le regard d'un jeune homme assis sur le bord de la fontaine. Il est juste en face de moi, me sourit. Peut-être connaît-il ce livre et s'imagine-t-il  savoir où gamberge mon esprit. Mais je détourne le regarde et reprends ma lecture.

Ce n'est qu'au moment où le soleil commence à décliner que je relève les yeux, un petit vent frais me prévenant que l'heure est venue de reprendre mon chemin. En regardant devant moi, je le vois: il n'a pas bougé, m'observant, ou plutôt devrais-je dire "me détaillant". Peu importe: je me lève et me dirige vers la sortie, avec toutefois un léger regret. Il a un côté craquant, un charme incroyable, et ses yeux...

Devant moi, la grande roue se dresse, majestueuse. Quelques rares touristes y font un tour, mais le foid se fait plus piquant et la place se vide. C'est peut-être le moment de m'envoler, d'aller voir le coucher de soleil de plus près. Je m'approche de la caisse, prends un billet et vais attendre que la roue s'immobilise. Il n'y a plus qu'un couple avec deux enfants. Je les regarde descendre et monte à mon tour. Alors que je m'attends à ce que la roue redémarre, quelqu'un monte dans la nacelle. C'est lui.

Il me salue, comme le ferait une vieille connaissance de soirée. La roue se met en marche, nous nous élevons dans les airs. Je me retourne et admire Paris à mes pieds: le Louvre, le Musée d'Orsay, plus loin à droite la Tour Eiffel, les Champs Elysées... J'ai toujours mon iPod sur les oreilles, cette fois-ci c'est Finlay Quaye qui lance les dés. Mes joues rosissent à cause du froid, je m'emmitoufle dans mon manteau.

Perdue dans mes pensées, je reviens à la réalité et me demande si mon voisin apprécie le spectacle autant que moi. Je me tourne vers lui et ne suis pas surprise de le trouver à quelques centimètres à pein de moi. Il s'est approché et ne m'a visiblement pas quittée des yeux. Mon regard croise le sien, et c'est comme si je lui donnais le feu vert. Il s'approche un peu plus et...

Sans détour, l'une de ses mains passe entre les plis de mon manteau et remonte le long de ma jambe jusqu'à la jarretière de mon bas. Il a détourné le regard, semble happé par le paysage. Mais ses gestes précis trahissent son réel intérêt à ce moment exact. Ses doigts s'amusent avec ma jarretière, jouent sur les reliefs de la dentelle, repartent vers mon genou pour revenir de plus belle vers le centre de ses attentions. Petit à petit, il devient plus entreprenant, atteint la frontière de ma culotte en satin. Ses doigts glissent sur le tissu.

A mon grand étonnement, je le laisse faire sans rien dire. Je continue à regarder la ville qui s'éclaire. Lui aussi. Personne ne pourrait se douter de ce qui se trame sous mon manteau. Il caresse mon clitoris à travers le satin, Je sens mes joues rougir, cette fois-ci sous l'effet de ses mouvements. J'ai la sensation de perdre l'équilibre. De son autre main, il prend alors l'une des miennes, la fait entrer sous son manteau à lui. J'y trouve son sexe en érection que je prends dans ma main.

Il n'en attendait pas plus pour poursuivre sur sa lancée. Ses doigts glissent de mon clitoris à mon vagin. Il entre un doigt en moi, puis un second. Son habilité me surprend. Il est entré en moi comme en terre conquise, sait exactement où et comment me caresser pour déclencher une vague de plaisir. Le vertige me reprend. Je ne sais si c'est parce que nous sommes si haut ou sous l'effet de ses caresses.

Je resserre ma main autour de son sexe, le masturbe en rythme avec ses mouvements. Il me guide, et me fait comprendre du bout de ses doigts ce qu'il veut. Je m'exécute avec docilité. Il mène le jeu, impose sa cadence. Je le sens durcir encore plus dans ma main. Son membre est dressé comme l'obélisque qui nous fait face. Ses gestes se font plus brusques, il veut que je le suive.  Il transmet ses désirs par ses mouvements: plus appuyés, il veut que je renforce mon étreinte, plus léger il me demande de jouer en l'excitant du bout des doigts.

De l'extérieur, nous avons l'air d'un couple enlacé, rien de plus. Mais sous nos vêtements c'est une explosion de sensations, la montée d'un plaisir interdit. Des images de mon roman me reviennent pas bribes: la transgression, la luxure, le sexe cru. Alors que nous atteignons le sommet de la roue une fois de plus, un orgasme d'une violence inouïe me submerge. Je ne peux réprimer un léger cri, mais à cette hauteur seuls les oiseaux peuvent m'entendre. Je sens alors sa tension se relâcher, il repousse lentement ma main qui l'enserrait pour ne pas venir lui aussi.

La roue s'arrête quelques secondes après pour nous laisser descendre. Il me prends dans ses bras, et nous nous dirigeons vers la sortie ensemble. Notre escapade hors de la réalité m'a semblé une éternité. Ensemble, toujours, nous nous éloignons de cette roue qui aura été notre premier contact, un premier instant de plaisir partagé devant tous et pourtant sans témoin.

Par Ninon
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Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 23:46

Toute fille moderne qui se respecte a une paire de menottes cachée dans sa table de nuit, ou ailleurs, mais toujours à portée de main, au cas où... Les miennes sont revêtues de fourrure rose, de vraies menottes de fille, presque confortable, pour ne pas avoir de marques quand on m'attache avec. On ne sait jamais: Antonio Banderas pourrait passer dans le coin...

Sauf que là ce ne sont pas mes poignets qui se sont retrouvés emprisonnés...

Milieu de semaine, je suis exténuée, mais la perspective de faire l'amour me redonne des forces. J'ai fini tard, je rentre chez moi dans le froid de l'hiver, et me fais couler un bain chaud pour me détendre avant son arrivée. J'ai éteint les lumières, je me prélasse, je pense à ce que nous allons faire. Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vu, son corps manque au mien. Je suis tentée par quelques jeux solitaires mais je ne veux pas prendre d'avance. Ce serait tricher.

Lorsqu'il arrive, je suis immédiatememnt excitée. l'effet calmant du bain  la fleur d'oranger n'aura pas fait long feu. Je suis en peignoir. C'est si facile à ôter un peignoir... Je me retrouve presque nue, assise sur la cuisinière, lui entre mes jambes. On a vu plus pratique, certes, mais de la difficulté naît l'envie. Il en faut peu que nous arrivions sur le lit.

Je suis nue, offerte à lui, je frissonne lorsque ses mains parcourent mon corps, lorsque sa bouche embrasse mes seins, mon ventre, mon sexe. C'est drôle comme quelques jours d'absence peuvent entraîner une frénésie sexuelle, un appétit intense. Il s'amuse à bloquer mes poignets. il ne m'en faut pas plus: je décide de sortir mes menottes et de voir ce que ça donne. Dire que je les ai depuis si longtemps et qu'elles n'ont jamais servi. Quel gâchis!

Il se prête au jeu, heureusement. Je l'attache aux montants du lit. Il est à moi. C'est à mon tour de mener la danse, de choisir le rythme, de nuancer nos rapports. J'embrasse sa bouche, puis je descends, lentement. J'adore l'expression de son visage quand il se doute que je vais poursuivre mais n'en est pas sûr. Je m'arrête en chemin, le regarde. Il sourit. Ce sourire m'encourage et je descends jusqu'à son sexe en érection. 

Je le prends dans ma bouche, l'avale, ma langue le titille. Puis je remonte jusqu'à sa bouche. Il a envie d'utiliser ses mains, les menottes le lui interdisent. J'aime ces moments où je m'occupe de lui sans lui laisser la liberté de parcourir mon corps de ses mains. La tension accumulée n'en est que plus palpable. 

A un moment, il détache l'une de ses mains. Ces attaches de pacotille ne valent décidemment pas une bonne ceinture de peignoir. Je rattache ses mains, il se laisse faire. Je reprends mes caresses, mais lui ne l'entend pas de cette oreille. Il détache l'une de ses mains, consent à garder l'autre priconnière, mais attache l'une des miennes en retour. Nous sommes tous les deux privés d'une main, mais cela ne fait qu'ajouter du piquant à la situation.

Par la force des choses, nos corps se rapprochent. Pas un seul de nos mouvements n'est possible sans que l'autre ne se laisse guider. Soudain, sa main libérée approche de mon sexe. Je la sens decendre le long de ma fesse, avant d'atteindre mon clitoris. Je suis sur le ventre, lui sur moi, je ne peux rien faire, telle est prise qui croyait prendre. Et c'est vite plus qu'une expression: son sexe entre en moi sans tarder. La décharge de plaisir est immédiate, je le sens au plus profond de moi et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je jouis, fort, longtemps.

Nous sommes toujours à demi-prisonniers de la ceinture qui nous lie. L'intensité de nos ébats ne fait qu'amplifier, j'essaie de me libérer, il attrape ma main libre, la retiens, en profite pour entrer plus profondément en moi, tantôt lentement, doucement, tendrement, tantôt avec plus d'animalité, de violence maîtrisée. J'enfouis mon visage dans un oreiller, j'essaie d'étouffer la manifestation de mon plaisir tandis que tous mes muscles se contractent pour le retenir en moi.

C'est incroyable comme le simple fait de perdre une partie de sa liberté de mouvement peut libérer des envies d'autant plus fortes qu'on ne peut agir à sa guise. Cette expérience m'a donné des idées, plein d'idées, et surtout l'envie de recommencer. Improviser un duo à deux mains, faire réagir deux corps sous la même contrainte me laisse rêveuse... Et voilà que je sens poindre l'excitation au seul souvenir de ce moment particulier.

Par Ninon
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 12:24

Parfois, les soirées entre filles réservent de drôles de "happy ends". Si tout commence par un simple dîner où les cocktails remplacent peu à peu l'eau plate, ce n'est qu'au moment de se mêler à la foule que tout se déclenche, le meilleur comme le pire. Cette fois-ci, pour moi, ça aura été le meilleur...

Cette soirée a commencé comme n'importe quelle autre: caïpirinha et salade de fruits en dessert, deux amies avec qui partager les dernières nouvelles, discussions qui basculent allègrement sur les hommes et le sexe. Ambiance girly, nous sommes parées pour l'aventure. Direction l'un de ces petits clubs hype où tout est permis. 

A notre arrivée, pas de déception: la musique est excellente, mélange de pop 80s sur fond fond d'électro, la piste est bondée, les canapés envahis par des corps ondulant en rythme. Pas de mystère: cette soirée sera mémorable. Tour d'horizon: ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu autant de beaux garçons. Où que se posent mes yeux, je tombe sur un éphèbe au sourire enjôleur. 

Peu à peu, les filles se font font aborder. Moi aussi, un "gentil", c'est rare. Mais voilà: j'ai repéré de l'autre côté de la piste, debout sur une banquette, un ami d'ami (enfin, c'est ce que je croyais). La certitude de le connaître aidant, je lui souris. C'est étrange cette sensation d'être dans un film pour teenagers... Il me sourit aussi, me fais signe de le rejoindre. Je n'y vais pas, détourne le regard quelques instants et... il a disparu. 

Et puis je sens une main sur mon genou. Je regarde vers le bas et là, au pied du canapé sur lequel je suis perchée se trouve l'ami d'ami. C'est à la fois facile et impossible d'engager la discussion. Il me fait descendre à lui, me prend par la taille, me fait virevolter (je ne suis pas certaine que notre façon de danser soit très conventionnelle sur Madonna et surtout dans une boîte bondée). Ses mouvements sont sensuels, il m'entraîne dans ses délires. Il me plaît.

Je me demande même si on peut encore appeler ça une soirée entre filles. Je suis dans un autre monde jusqu'à ce qu'un ami du jeune homme arrive et l'emmène avec lui. Déçue. Pas grave. Je retrouve les filles, dont l'une est particulièrement occupée avec un grand coton-tige délavé. Il ne me faut pas longtemps pour apercevoir mon beau gosse avec une autre cavalière. Aïe! Ca ne se passera pas comme ça. Je mets de côté mes principes et habitudes timorées et lance à mes amies un "ça ne se passera pas comme ça: celui-là il est pour moi!"

La soirée passe, je le croise plusieurs fois, nous dansons jusqu'à ce qu'un de ses amis arrive. Scenario identique avec chacune des filles avec qui il danse, à ceci près que les autres finissent invariablement dans les bras de ses copains. L'affreuse réalité s'abat sur moi: c'est un rabatteur! Mais je serai l'exception: c'est avec moi qu'il finira.

Les heures passent, la piste se vide, il s'approche de moi. Sans un mot, il glisse une main dans mon dos, attrape ma nuque avec l'autre et s'approche de moi. La chaleur, l'alcool, la perspective de ce qui va arriver me grisent. Je détourne la tête: maintenant que je sais qu'il est à moi, il est hors de question que je lui facilite les choses. Peu à peu, nos corps se rapprochent, se comprennent, bougent ensemble, se complètent. 

Sans que je sache comment, nous nous retrouvons dans ma voiture. Bref instant d'hésitation: je ne suis pas certaine de vouloir rentrer avec lui. Je ne connais que son nom, mais je sais que parfois il faut écouter son corps plutôt que sa tête. Il me propose qu'on se dirige vers chez moi, me promets que rien ne se passera que je ne souhaiterais pas. Machinalement, je roule vers mon appartement, gare la voiture, compose le code. Nouvelle hésitation en ouvrant la porte. 

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous nous retrouvons sous la douche. Il se tient derrière moi, m'enlace, je suis étourdie. Mon corps frissonne sous l'eau brûlante, ou bien est-ce le contraire? Peu à peu, ses mains parcourent mon corps, tandis que je tiens le pommeau de douche. Sans détour, il s'approche de moi, place son sexe entre mes jambes, me caresse alors qu'il va et vient. L'excitation est à son comble, nous nous précipitons vers le lit.

Mon corps répond au sien comme si je le connaissais depuis toujours. Chaque geste, chaque caresse, chaque baiser donne une impression de déjà vu particulièrement étourdissante. Nous nous provoquons mutuellement, aucun d'entre nous ne veut être celui qui craquera en premier, comme un jeu où celui qui succombe à la tentation perd. Et puis...

... et puis ce qui devait arriver arrive. Nous perdons le contrôle et nos sexes se rencontrent comme nos corps en début de soirée. Je découvre des sensations inattendues, un plaisir intense et nouveau face à cet homme que je ne connaissais pas quelques heures plus tôt. Il entre en moi tour à tour doucement, puis plus fermement, alterne des phases de grande sensualité et d'autres plus crues. Le film pour teenagers s'est transformé en film X, nous enchaînons les positions les plus improbables, il met sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. 

Je me réveille avec l'agréable impression d'avoir passé la nuit à faire l'amour. Il est à côté de moi, un sourire se dessine sur ses lèvres et là je sais: nous n'avons effectivement que très peu dormi pour la bonne et simple raison qu'à chaque fois que je rouvrais les yeux je me trouvais face au même regard, à cette expression qui précède nos ébats. Il attire mon corps vers le sien, son sexe est dressé contre moi une fois. Sans plus attendre, il me pénètre, ses mains reprennent le chemin l'une de ma poitrine, l'autre de mon sexe. Nous n'avons pas de limites, ne nous arrêtons que quelques minutes pour manger des fruits, nous relançons dans des étreintes passionnées.

Ce n'est qu'à 18h30 que nous nous quittons. Il se rhabille, se dirige vers la porte, mais se fige. Je crains et espère à la fois qu'il me demande mon numéro. Mais serait-ce une bonne idée? Combien de temps peut-on tenir en faisant l'amour sans s'arrêter? Je m'approche de lui, il est devant la porte. De nouveau ce regard. Il défait la ceinture de mon peignoir, me prend une dernière fois, avant de s'en aller.

Par Ninon
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 23:14

Une fois n'est pas coutume, je suis dans mes pensées lorsqu'un inconnu bloque la porte de l'ascenseur pour y monter. L'immeuble est grand, les voisins nombreux, et pourtant je ne l'avais jamais vu. Peut-être un visiteur..? Mais à cette heure-ci... Grand, brun, élancé, ce qu'on appelle un beau gosse. J'appuis sur le bouton de mon étage, lui va un étage plus haut, ce qui me garantit quelques secondes de contemplation et d'imagination débridée. Un homme appétissant, un ascenseur, je n'ai pas besoin de plus pour laisser gamberger mon esprit...

Alors que j'allais arriver à mon étagé, l'ascenseur s'arrête brusquement. Il est tard, rien ne semble bouger dans l'immeuble, pas un bruit en-dehors de sa respiration et de la mienne. Regard soutenu de l'inconnu, je ne me laisse pas impressionner. Je fixe sa bouche que j'imagine si douce, ses mains, à la fois fines et fortes. C'est certain, ce garçon m'attire, et les conditions sont propices à tous les fantasmes.

Quelques minutes passent, j'appuie sur le bouton d'alarme. Rien ne se passe. Evidemment, en plein milieu de la nuit, à quoi pouvais-je m'attendre. L'inconnu reste stoïque. La situation n'a pas l'air de le perturber plus que ça. Je commence à paniquer: je ne supporte pas de me sentir enfermée. Combien de temps allons-nous rester là? C'est alors que la lumière s'éteint. Je ne vois plus rien.

Tout à coup, je sens un frôlement proche de moi. L'inconnu s'approche lentement. Loin de m'effrayer davantage, cela me rassure, j'hésite entre un certain malaise et l'envie que les choses aillent plus loin. Paradoxe du fantasme: on le désire tout autant qu'on le craint. Je le sens près de moi, on dirait qu'il m'étudie, mais nous sommes dans le noir le plus total.

Les secondes me paraissent durer des siècles, cette attente éveille mon désir, je suis curieuse de savoir ce qu'il va entreprendre. Alors que je redoute un dénouement que je pourrais regretter, l'inconnu me plaque contre la paroi de l'ascenseur, il bloque mes poignets et colle mon corps au sien. Je pourrais me libérer, mais pour aller où? Crier? Je ne suis pas certaine d'en avoir envie. je me contente de résister doucement, j'essaie de me dégager de son emprise, il la renforce. Son visage s'approche de mon cou, il m'embrasse, le baiser du vampire, descend le long de mon épaule.

Je ne sais plus où je suis, cet homme m'excite. Je sais que je vais me rendre sans même m'être défendue. Sa main gauche lâche mon poignet et se dirige vers ma cuisse. Ma jupe est courte, trop courte, pensé-je. Habilement, il remonte le long de ma cuisse, passe sous cette jupe qui cache à peine des bas. Il poursuit sa route, sa main approche doucement de mon sexe. L'obstacle d'un petit bout de lingerie ne le décontenance pas: de ses doigts habiles il écarte le tissu et commence à me caresser. 

L'espace d'un instant, je reprends mes esprits, réalise ce qui m'arrive et tente de le repousser. Il relâche son étreinte un court moment, sa main droite libère mon poignet qui en était toujours prisonnier. Mais à peine pensé-je que nous en resterions là qu'il se ravise. Sa main gauche revient se plaquer contre mon sexe humide, il glisse un doigt en moi. J'en ai le souffle coupé et laisse échapper un gémissement. Est-ce la surprise ou bien le plaisir de me laisser faire?

Encouragé par ma réaction, il entreprends de passer son autre main sous mon pull, puis de dégrafer mon soutien-gorge. De sa main gauche il continue à m'exciter tandis que sa main droite caresse ma poitrine. Sa bouche embrasse les zones les plus érogènes de mon cou, le creu de mon épaule. Je perds la tête, le plaisir se fait plus intense, ma respiration plus saccadée. J'en veux plus.

Avec une habilité déconcertante, il me retourne. Ses deux mains sur mes hanches, il plaque mon bassin contre le sien. Je peux sentir son érection. Lentement, il remonte ma jupe, découvrant mes fesses à peine couvertes. Il fait glisser ce petit bout de lingerie qui semblait pourtant ne pas l'avoir dérangé quelques minutes plus tôt. Je suis devenue sa proie, il va faire de moi ce qu'il veut. A peine s'est-il débarrassé de mon string qu'il met son sexe entre mes cuisses, et commense à le faire aller et venir contre moi. L'excitation est à son paroxysme. je n'ai plus qu'une seule idée en tête: qu'il entre en moi. 

L'instant d'après, il me pénètre avec force, presque sauvagement. Il entre en moi, toujours plus pronfondément, toujours plus vite. Ses mains explorent mon corps, sa bouche s'attarde sur ma nuque. Je sens son sexe dur m'envahir et contracte mes muscles afin de le sentir encore plus fort, je le serre de toutes mes forces. Un premier orgasme me submerge, je retiens un cri. Sentant que je perds tout contrôle, il calme le rythme, s'enfonce doucement en moi, lentement, avant de reprendre de plus belle. Une seconde vague de plaisir monte en moi, et je le sens durcir encore plus avant de venir lui aussi.

Nous n'avons pas dit un mot, je ne sais pas son nom, ni lui le mien. La lumière se rallume, l'ascenseur s'ouvre sur mon palier. Je rentre chez moi un peu étourdie. Ce n'est qu'en me déshabillant que je me rends compte qu'il me manque quelque chose, un petit bout de tissu. J'appelle l'ascenseur: rien. Le bel inconnu a gardé un souvenir de notre recontre...

Par Ninon
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Vendredi 18 janvier 5 18 /01 /Jan 23:44

Ce matin, je suis me suis levée dans un état second, une sensation étrange dans le ventre, comme si ma folle nuit n'était pas tout à fait terminée. Pourtant, j'étais seule dans mon lit, les draps encore chauds, son odeur sur l'oreiller. C'est étrange comme ce genre de réveil peut déterminer l'humeur de toute une journée... 

Mais, j'ai fait comme d'habitude, comme si de rien n'était, sans me poser de questions, gardant simplement le souvenir de la nuit passée comme on garde le goût d'un bonbon au miel longtemps après avoir fini de le sucer. C'est alors que mon esprit a commencé à gamberger. Pas évident, après avoir fait trembler les murs à des heures indues, de revenir à la réalité. 

J'ai donc enfilé un jean et un pull et suis partie au bureau plongée dans mes pensées. Sur le chemin, une drôle de sensation m'a envahie. Etait-ce l'effet du jean, un peu trop serré, qui appuyait sur mon sexe encore excité du plaisir intense que j'avais éprouvé? Ou bien la perspective de recommencer sous peu? Quoiqu'il en soit, il m'était parfaitement impossible de penser à quoi que ce soit d'autre.

Je n'avais donc d'autre solution que de me plonger dans le travail. Première étape: allumer l'ordinateur. Malheureuse!!! Une fenêtre msn m'annonçait que l'homme avec qui je venais de passer la nuit était connecté. La tentation était trop forte, la chaleur trop oppressante dans ce petit bureau. Je n'avais plus que ça en tête: retrouver son peau, ses caresses sur mon corps, sa bouche sur mes seins, le sentir en moi. 

Des centaines d'images se sont succédées, mon esprit en action me dictant des scenarii tous plus hot les uns que les autres. Une seule solution: lui faire part de mes envies. Et c'est ainsi que je me suis retrouvée face à une webcam, le pull relevé au-dessus des épaules, l'imaginant devant son écran, dans un open space où n'importe qui pouvait me voir. 

Ca commence comme ça, par une simple sensation dans le ventre, une envie de prolonger le plaisir. Et puis on y pense encore, et encore, on découvre des fantasmes toujours plus nombreux, toujours plus chauds, toujours plus excitants. C'est une montée en puissance, on en veut plus, encore, toujours... Et on peut tout essayer...

Par Ninon
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